Des déplacements de populations sans précédent à travers le monde

Selon le tout dernier Rapport statistique du HCR, quelque 65,3 millions de personnes, soit une personne sur 113, étaient déracinées par le conflit et la persécution à travers le monde en 2015.

Par : Adrian Edwards | 20 juin 2016 | English | عربي
GENÈVE, 20 juin (HCR) - Les guerres et la persécution ont généré un nombre de personnes déracinées sans précédent et jamais encore enregistré, selon un tout dernier Rapport statistique publié aujourd’hui par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.
Selon ce rapport intitulé Tendances mondiales, quelque 24 personnes en moyenne ont été forcées de fuir chaque minute en 2015, soit quatre fois plus que dix ans plus tôt quand six personnes fuyaient toutes les 60 secondes.
Le rapport détaillé, qui suit le déplacement forcé dans le monde entier sur la base de statistiques fournies par des gouvernements et des organisations partenaires ainsi que selon des informations internes au HCR, détermine un total de 65,3 millions de personnes qui étaient déracinées à la fin 2015, comparativement à 59,5 millions seulement 12 mois plus tôt.

« Un nombre terrifiant de réfugiés et de migrants décèdent en mer chaque année ; à terre, les personnes fuyant la guerre ne peuvent poursuivre leur voyage car les frontières sont fermées. »

Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés Filippo Grandi

C’est la première fois depuis la création du HCR que le seuil de 60 millions est franchi. Mais les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là pour des millions d’hommes, de femmes et d’enfants ayant fui pour sauver leur vie.
« Davantage de personnes sont déracinées par la guerre et la persécution, c’est déjà inquiétant en soi mais, surtout, les facteurs menaçant les réfugiés se multiplient également », a déclaré le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés Filippo Grandi.
« Un nombre terrifiant de réfugiés et de migrants décèdent en mer chaque année ; à terre, les personnes fuyant la guerre ne peuvent poursuivre leur voyage car les frontières sont fermées. »


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