EUROPE Les économistes « atterrés » se divisent sur les vertus d’un fédéralisme européen

17 OCTOBRE 2013 | PAR LUDOVIC LAMANT Dans MÉDIAPART

Faut-il imaginer un fédéralisme démocratique pour sortir de la crise, ou revenir, au contraire, à l’échelle de l’État-nation ? La fracture se creuse au sein des économistes hétérodoxes, à l’approche des élections européennes.

A gauche, la fracture n’est pas neuve. Mais elle se creuse à l’approche des élections européennes de mai 2014. La publication, mercredi, d’un nouveau livre des économistes « atterrés », ces universitaires critiques de l’austérité dans l’Union européenne (UE) (Changer l’Europe !, Éditions Les liens qui libèrent), confirme l’intensité des débats. Voici, en peu de mots, l’alternative : faut-il, pour provoquer la rupture, imaginer un fédéralisme européen d’un autre genre, plus démocratique, ou au contraire, revenir à la case départ, celle de l’État-nation, la seule à même de redonner des marges de manœuvre pour une politique de gauche ?

SUITE