Journée de la Terre en Palestine : vaincre le coronavirus et l’apartheid

Communiqué de l’AFPS, par Le Bureau National, le 29 mars 2020

En 1976, le 30 mars, la police israélienne tire sur des Palestiniens citoyens d’Israël qui manifestent pacifiquement contre la confiscation de leur terre par l’administration israélienne. Six d’entre eux sont tués et des dizaines d’autres blessés. Cette date est pour les Palestiniens, où qu’ils se trouvent dans le monde, la Journée de la Terre. Elle est le symbole de leur attachement à leur terre natale et de leur volonté de voir reconnus les droits qu’ils ont sur celle-ci, à commencer par le droit au retour qui leur a été reconnu par la résolution 194 de l’ONU, par la fin de l’occupation et de la colonisation mais aussi pour l’égalité des droits.

C’est ce qu’ont voulu rappeler, le 30 mars 2018, les Palestiniens de la bande de Gaza en initiant la Grande marche du retour, action non violente de la société civile. Depuis ce 30 mars 2018, les forces d’occupation israéliennes ont tué 217 Palestiniens pour réprimer ces manifestations. Les Palestiniens de Gaza dont la plupart sont des réfugiés vivent depuis 12 ans une punition collective illégale et inhumaine à travers le blocus que leur impose Israël dont les effets étaient déjà catastrophiques bien avant la crise sanitaire du Covid-19.