Il faut arrêter la logique meurtrière du pouvoir israélien]

Le scé­nario est pourtant connu : chaque fois que l’État d’Israël se trouve en dif­fi­culté sur le plan diplo­ma­tique, il mul­tiplie les pro­vo­ca­tions et les exac­tions sur le terrain, et se lance dans des actes de guerre qu’il qua­lifie de représailles. Après la for­mation du gou­ver­nement pales­tinien de récon­ci­liation nationale le 2 juin, et sa recon­nais­sance par de nom­breux pays dont la France, l’Union Euro­péenne et les États-​​Unis, il n’a fallu que 10 jours au pouvoir israélien pour lancer une attaque de grande ampleur sur l’ensemble de la Cis­jor­danie, empri­sonner plus de 600 per­sonnes dont une dizaine de députés et de nom­breux enfants, tuer de sang-​​froid 9 per­sonnes et sac­cager les habi­ta­tions, tout en bom­bardant la Bande de Gaza. La nou­velle de l’assassinat des trois jeunes colons qui avaient été enlevés dans une zone contrôlée par Israël, assas­sinat que nous avons clai­rement condamné, a été suivie par des appels à la haine, la terreur contre la popu­lation pales­ti­nienne et l’horrible assas­sinat d’un jeune Pales­tinien brûlé vif par des colons. L’État d’Israël a déli­bé­rément affaibli les par­tisans d’une union nationale pales­ti­nienne...