A propos du "rectificatif..." publié par Benard Cassen

vendredi 22 novembre 2002, par Webmestre

Le CA d’Attac Rennes découvre avec beaucoup d’étonnement le contenu du
message de Bernard Cassen intitulé "rectificatif...".

Nous ressentons naturellement le besoin de faire une mise au point, d’autant que cette "rectification" paraît plus proche d’une manipulation par omissions.

- 1) La liste n’est pas utilisée à des fins électorales par un individu, Michel
Gicquel, qui n’y a d’ailleurs pas accès. En revanche, le CA d’Attac Rennes a
décidé à l’unanimité de ses membres de diffuser ce complément de profession
de foi. Cette diffusion est destinée à informer les adhérents d’Attac appelés
à voter pour le renouvellement des instances nationales . Les contraintes
éditoriales imposent au document envoyé aux adhérents d’Attac des professions
de foi d’une sobriété extrême. Il nous a semblé naturel d’en dire plus au
plus grand nombre possible. Il nous semblait aussi évident que chaque
candidat, investi par un comité ou la CNCL, que chaque candidat individuel
pouvait via un comité local, accéder à cette liste. Dessillés, nous
regrettons de ne pas avoir demandé au national que cette liste autorise à
tous les candidats la démarche que nous avons tous choisie.

- 2) L’affirmation qui tend à faire croire que Serge Le Quéau est visé par
cette profession de foi nous a beaucoup fait sourire. Voire rire. En avril
2000, nous pensions à un membre plus connu du CA Nous lui avions d’ailleurs
écrit à ce propos. Il s’agit bien évidemment de Bernard Cassen dont le "
retour sur archives " est assez partiel. Nous tenons à sa disposition les
divers documents élaborés à Rennes sur ce sujet.

- 3) Nous tenons aussi à la disposition de Bernard Cassen les témoignages plus
que nombreux des adhérents d’Attac Rennes et environs qui ont découvert le
lendemain de l’intronisation qu’un groupe Attac au Conseil Général de
Bretagne existait alors depuis la veille. Bien sur, pour nous, le membre du
CA qui avait avalisé l’affaire ne pouvait être que celui qui s’était déplacé
au Conseil Général de Bretagne. Bernard Cassen, donc.

- 4) Ramener tout ceci à de simples disfonctionnements liés à l’urgence n’est
guère sérieux. D’une invitation à sa réception, puis à la décision de
l’honorer et au déplacement, quelques moments de réflexion et, pourquoi pas,
de communication peuvent prendre place. Et cette affaire, loin de n’être
qu’un simple " loupé ", nous semble au contraire avoir été le catalyseur
d’une réflexion qui a modifié la stratégie d’Attac en direction des
politiques. Pierre Tartakovski en sera sans doute d’accord, lui qui a pris le
temps d’une soirée pour venir à Rennes débattre de ce " loupé " avec le CA
local. Au delà, la réflexion pour nous a débouché aussi sur les rapports
entre CL et Attac national. D’ou la motion proposée par Rennes lors de l’AG
de St Brieuc qui donna naissance à la CNCL. C’est une des lignes de force
d’Attac Rennes que de maintenir la distance face à l’instrumentalisation
politique. C’en est une autre que de s’inquiéter de l’équilibre
local/national au sein de notre association.
Pour ces raisons, nous avons collectivement décidé d’une candidature rennaise
au CA national. Les professions de foi publiées ne nous donnent pas
l’occasion de le faire savoir. La liste électronique si.

LE CA D’ATTAC RENNES.

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