La gravité de la crise globale, maintenant avérée, ne semble pas avoir inspiré les gouvernements pour les inciter à s’interroger sur ses raisons profondes : soumission de toutes les activités humaines à des exigences de rentabilité exorbitantes dès lors que les capitaux et les marchandises peuvent circuler sans entraves, dégradation générale de la condition salariale, privatisation de tous les biens et services publics et impasse d’un modèle de développement productiviste. Le gouvernement français (...)