70 ORGANISATIONS, ASSOCIATIONS, PARTIS ET SYNDICATS DEMANDENT À LA SOCIÉTÉ AXA DE SE CONFORMER AU DROIT INTERNATIONAL ET DE ROMPRE AVEC LA POLITIQUE COLONIALE ET D’APARTHEID ISRAÉLIENNE

Le 28 juillet 2017

AXA est actionnaire de trois banques israéliennes : Hapoalim, Leumi et Mizrahi Tefahot.

Un rapport du centre de recherche israélien Who Profits (« Qui profite ») a montré que l’ensemble des banques israéliennes sont impliquées dans l’infrastructure financière de toutes les activités des compagnies, des agences gouvernementales israéliennes et des personnes , parties prenantes de la colonisation et du maintien de l’occupation.
Par sa filiale AB, AXA conserve également des investissements dans Elbit Systems, l’une des principales sociétés d’armement israéliennes, accusée entre autres d’avoir fourni à l’armée israélienne des obus à base de phosphore blanc (arme interdite) contre la population civile de Gaza.
Dans un appel publié ce 28 juillet 2017 , toutes ces organisations et associations demandent à AXA de cesser ses partenariats controversés et de cesser de tirer profit de l’occupation et de la colonisation du peuple palestinien.
Les signataires du communiqué rappellent à ce propos que des sociétés telles que Veolia et Orange ont dû, suite aux mobilisations citoyennes internationales, cesser leurs implications dans la colonisation israélienne et que des fonds de pension tels que PGGM aux Pays Bas, FDC au Luxembourg ou Danske Bank au Danemark se sont désinvestis eux-aussi des banques israéliennes en raison de leur soutien aux colonies israéliennes.

L’appel en entier :
LA SOCIÉTÉ AXA DOIT SE CONFORMER AU DROIT INTERNATIONAL ET ROMPRE AVEC LA POLITIQUE COLONIALE ET D’APARTHEID ISRAÉLIENNE !

Le « Code de déontologie professionnelle » du groupe AXA, établi en 2011, affirme dans son point 4.1 respecter les dix principes directeurs du Pacte Mondial des Nations Unies, inspirés de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. En particulier, il indique que : « les entreprises doivent promouvoir et respecter les droits de l’homme reconnus sur le plan international et ne doivent pas se faire complices de violations des droits fondamentaux ».
En juin 2014, le Ministère des Affaires Etrangères a émis des recommandations aux entreprises françaises, leur signalant que les « activités économiques dans les colonies ou bénéficiant aux colonies entraînent des risques juridiques et économiques liés au fait que les colonies israéliennes, selon le droit international, sont construites sur des terres occupées et ne sont pas reconnues comme faisant partie du territoire d’Israël. Cela est susceptible d’entraîner des litiges liés à la terre, à l’eau, aux ressources minérales et autres ressources naturelles, qui pourraient faire l’objet d’un achat ou d’investissement, comme des risques réputationnels. »
Les principes directeurs des Nations-Unies pour les entreprises et les droits de l’homme imposent internationalement aux compagnies d’exercer une grande diligence afin de limiter tout impact nocif de leurs activités sur les droits humains. Ces principes s’appliquent aux entreprises et aux institutions financières, travaillant n’importe où dans le monde, et tout le long de leurs chaînes logistiques.


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