BNP Paribas sanctionnée par les autorités des États-Unis : il faut aller plus loin

13 juillet par Eric Toussaint , Patrick Saurin

Fin juin 2014, afin d’éviter une condamnation, BNP Paribas a reconnu sa culpabilité et a passé un accord avec la justice des États-Unis. BNP Paribas accepte de payer 8,9 milliards $ d’amende

Dix réflexions et une conclusion

1 - Il est possible de faire payer d’importantes amendes à une banque. Dans cette affaire, BNP Paribas déclare elle-même que l’amende, bien qu’elle soit d’un montant élevé, n’affectera pas la bonne santé et la solidité de la banque ! |1|

2 - Alors que les gouvernants se complaisent à affirmer qu’ils ne peuvent pas prendre des mesures à l’échelle nationale ou internationale, les États-Unis imposent seuls contre 99 % des États membres des Nations Unies des sanctions contre Cuba |2|.
C’est notamment en vertu de ces sanctions inacceptables que les autorités des États-Unis ont obtenu de BNP Paribas le paiement de l’amende en question. Qu’attendent d’autres États pour prendre unilatéralement à leur tour des sanctions contre des banques ou d’autres entreprises, pour de bonnes raisons cette fois ?

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