À Notre-Dame-des-Landes, le tribunal autorise la destruction des espèces

Douche froide lundi 14 novembre : la cour administrative d’appel de Nantes autorise la destruction des espèces protégées sur le site du projet d’aéroport.

- Nantes, correspondance

Cour administrative d’appel de Nantes, lundi 14 novembre, 14h10. Tous les recours sont rejetés. L’espoir, allumé par les trois heures et dix minutes d’argumentation du rapporteur public une semaine avant, s’est éteint en moins de deux minutes. Des sept magistrats qui ont jugé, il n’en reste qu’un, le président, qui explique qu’une audience de lecture ne fera pas entendre l’énoncé oral de toutes les considérations. Seul le « sens des décisions retenues par la cour » aura sa place. De fait, c’est extrêmement court, et lapidaire. Il fait l’inventaire des requêtes contre le déclaration d’utilité publique : « rejetées ». Les requêtes au titre de la loi sur l’eau : « rejetées ». Les requêtes concernant les espèces protégées : « rejetées ». (lire la suite sur Reporterre)