LA TERRE SE RÉCHAUFFE, LA TECHNOLOGIE NOUS SAUVERA … PEUT-ÊTRE !

, par JN

LA TERRE SE RÉCHAUFFE,
LA TECHNOLOGIE NOUS SAUVERA … PEUT-ÊTRE !

L’avenir de l’humanité se joue à différentes échéances, en liaison plus ou moins directe avec la situation locale, locale à prendre dans un sens parfois très large, parfois très étroit :

A Gaza, l’avenir est parfois réduit à sa plus simple expression ; il peut se terminer avec l’explosion d’un obus, l’effondrement d’un immeuble ou d’un hôpital !
Dans tous les pays et à des degrés très divers, confort, éducation, structures de santé, systèmes politiques, pollution … ont des conséquences bien connues sur leurs échantillons locaux d’humanité.
A plus long terme, il nous reste environ 3 millions d’années avant que la galaxie d’Andromède et notre Voie Lactée se mélangent, sans d’ailleurs que nous ayons la moindre idée des conséquences de cette « collision », dont nous n’avons jamais fait l’expérience concrète.
Encore plus loin, dans environ 4 milliards d’années, le soleil, transformé en boule de feu, avalera la terre .

Qu’allons-nous faire de tout ce temps ? Si l’on en juge par l’état actuel de la planète, quelques réponses s’imposent : LA TERRE SE RÉCHAUFFE,
LA TECHNOLOGIE NOUS SAUVERA … PEUT-ÊTRE !

L’avenir de l’humanité se joue à différentes échéances, en liaison plus ou moins directe avec la situation locale, locale à prendre dans un sens parfois très large, parfois très étroit :

A Gaza, l’avenir est parfois réduit à sa plus simple expression ; il peut se terminer avec l’explosion d’un obus, l’effondrement d’un immeuble ou d’un hôpital !
Dans tous les pays et à des degrés très divers, confort, éducation, structures de santé, systèmes politiques, pollution … ont des conséquences bien connues sur leurs échantillons locaux d’humanité.
A plus long terme, il nous reste environ 3 millions d’années avant que la galaxie d’Andromède et notre Voie Lactée se mélangent, sans d’ailleurs que nous ayons la moindre idée des conséquences de cette « collision », dont nous n’avons jamais fait l’expérience concrète.
Encore plus loin, dans environ 4 milliards d’années, le soleil, transformé en boule de feu, avalera la terre .

Qu’allons-nous faire de tout ce temps ? Si l’on en juge par l’état actuel de la planète, quelques réponses s’imposent :

1- Nous pourrions faire la guerre ; dans ce domaine ci, au moins, nous avons des certitudes sur ce que ça apporte d’une part à une majorité, et sur ce que ça rapporte d’autre part à quelques citoyens titulaires d’actions ; mais pouvons-nous vraiment passer tout ce temps là à nous faire la guerre ? Au rythme où nous allons, y aura-t-il encore des terriens vivants pour inventer des solutions indispensables pour pérenniser notre existence ?

2- Nous pourrions réchauffer la planète, en espérant atteindre des températures proches de celles du soleil, en vue de s’entraîner à les supporter ; alors là, c’est une utopie que ne désavouerait sans doute pas Donald Trump, si un de ses conseillers venait à la lui suggérer ! A déconseiller fortement ! Seul le froid conserve !

3-Nous pourrions confier notre avenir à la technologie et aux marchés financiers ; c’est l’option qui semble convaincre nombre de nos technocrates décideurs ; cependant la plus grande prudence s’impose quand on voit que la réduction de l’usage des pesticides et des énergies fossiles, étape vers leur élimination complète, est reportée vers un plus tard mal défini, sur les injonctions de la FNSEA et des actionnaires de Total ! Le problème c’est que nous n’avons pas 3 millions d’années pour sauver la biodiversité, dont nous humains, faisons partie ! Nous ne disposons au mieux que de quelques années.

Alors, tout est perdu ? Il est inutile de se lamenter ? Et puis, après tout, et surtout après nous, laissons les générations futures décider de leur sort ; ce sera leur affaire !

Et bien non, non ! Nous sommes responsables de l’héritage ; localement, nos grands-parents nous avaient laissé Verdun, le nazisme, l’Algérie, le Vietnam et la colonisation ! Nous ne sommes pas obligés de laisser des déserts aux générations futures !

Donc, vive la finance, quand elle est partagée au service de tous, quand elle sert à réorienter formation, création, conception, production … vers la protection collective des humains ; quand elle sert à assurer un niveau de vie décent à toute la planète ; vive la finance quand elle assure la libre circulation des idées, des hommes et des femmes !

Donc, vive les technologies ; le pluriel s’impose pour éviter la divinisation de Sainte Techno, matérialisation de la toute puissance ; car si les services rendus dans les domaines de l’énergie, de l’imagerie, de la communication, de la médecine sont évidents, ils doivent être généralisés, être rendus accessibles à tout un chacun, sur tous les continents !

Ici encore ; la réorientation des priorités s’impose ; quelques exemples :
A quel besoin construire un navire de croisière emportant 10000 touristes répond-il ?
Pourquoi avoir créé une navette spaciale, dont 2 exemplaires ont explosé en vol, ou avoir envoyé des hommes sur la lune, quand un robot aurait aussi bien fait l’affaire (C’était une erreur technologique, mais j’aurais bien aimé aller faire « un grand pas pour l’humanité ») ?
Pourquoi créer des drones, qui pourront un jour assassiner des individus particuliers grâce à la reconnaissance faciale, mais pas des écoles ou des hôpitaux là où il n’y en a pas ; vaut-il mieux surveiller des humains plutôt que l’évolution de leurs maladies ?!

Citoyens, militants ou pas, faites connaître vos choix ! L’enjeu, c’est la planète, c’est nous les humains, ce sont nos enfants et nos petits-enfants et leurs enfants et petits enfants et les enfants et petits enfants des enfants et …. et ainsi de suite pour les 3 millions d’années à venir !

Au sujet de l’avenir, je nous le souhaite radieux, pas irradié !

LC Tordella