Lettre de Février 2002 (n°28)

vendredi 1er février 2002, par Webmestre

Lettre de Février 2002

La lettre d’Attac-Rennes

N°28-Février 2002

Association pour la Taxation des Transactions financières pour l’Aide aux Citoyens

Attac-Rennes, Maison du Champ de Mars, 7 cours des alliés - 35000 Rennes

Solidarité avec José Bové et les militants anti-OGM

Le Groupe local Attac Rennes dénonce la justice répressive qui condamne José Bové à 3 mois de prison. Pendant qu’une justice à deux vitesses décide de criminaliser les militants et les actions qui relèvent de la désobéissance civique, de hauts responsables de l’Etat bénéficient de l’impunité. Dans l’affaire de Millau les militants paysans n’ont fait qu’exprimer leur révolte légitime contre des décisions injustes qui mettaient en péril leur exploitation. Les vrais coupables ce sont les importateurs de farines animales ou l’OMC qui a permis les importations de boeuf aux hormones, mais eux sont toujours en liberté.

Le verdict du procès des faucheurs d’OGM de la Drôme rendu le 8 Février est particulièrement lourd : 6 mois de prison ferme et 3000 euros d’amende pour un militant de la Conf 26, 3 mois de prison ferme et 1500 euros d’amende pour un militant d’ ATTAC, 3 mois de prison ferme et 3000 euros d’amende pour un militant de la Conf 07, les autres peines s’étalant entre 6 et 3 mois avec sursis et des amendes de 1500 à 3000 euros. Le tribunal de Valence a fortement dépassé les réquisitions du Ministère Public qui n’excédaient pas les 3 mois avec sursis et 300 euros d’amende. Avec ce jugement le tribunal criminalise fortement les fauchages d’OGM au moment même où le gouvernement commence à organiser des débats sur le sujet. Des citoyens conscients et responsables agissant en plein jour sont traités comme de vulgaires délinquants. Encore une fois la justice se révèle inapte à répondre aux questions posées autrement que par de lourdes sanctions. Ces décisions sont scandaleuses et inacceptables : elles visent tout simplement à casser la mobilisation des citoyens et à faire plier les militants. Le groupe local Attac Rennes a pris contact avec la Confédération paysanne pour organiser la riposte nécessaire.

Fest Noz du jeudi 14 mars, salle de la Cité à Rennes

Organisé par la Confédération Paysanne, Attac et Eaux&Rivières, ce fest-noz sera précédé par un débat (18h00) "quelle société produit notre agriculture ?". Des réunions préparatoires ont lieu actuellement. Pour assurer le succès de cette soirée, les bonnes volontés sont indispensables : il faudra au moins une quarantaine de personnes (dont peut-être 2 ou 3 l’après-midi pour monter la sono). Il faudra également faire l’information (affiches, presse, radio...). N’hesitez pas à nous contacter dés maintenant (mail ou portable) si vous êtes disponible.

Vendredi 1er mars à 20H15 Film-débat au T.N.B

Projection du film « The Navigators » de Ken Loach suivi d’un débat « Quel service public de transport ferroviaire dans l’Europe libérale ? » animé par le CE des Cheminots et Attac. C’est la première fois qu’Attac organise un tel débat avec des organisations syndicales. Le thème du service public et des déréglementations aura une place importante dans les prochaines campagnes électorales : nous devons faire entendre largement notre point de vue.

La manifestation nationale d’Attac : le 19 janvier au Zenith

Sophie et Raymonde ont fait un compte rendu de ce rassemblement qui a été un incontestable succès, comme l’a souligné la presse, ne serait-ce que par le nombre (plus de 6000 personnes, dont 70 de Rennes et Saint Malo). Pour elles, ce rassemblement a été un moment fort qui a « regonflé le moral ». Au Zenith Attac a rappelé son ambition : remettre la société en mouvement, tirer un trait sur le fatalisme et la résignation. Il faut inverser la hiérarchie des valeurs actuellement dominantes, en plaçant les besoins et les aspirations de la société au poste de commandement, et en remettant l’économie et la finance à leur place, celle de servantes et non de maîtresses. Attac a choisi de s’adresser à la société française et non pas aux candidats en tant que tels. C’est tout le sens du manifeste qui a été tiré à 500 000 exemplaires. Ce manifeste va nous servir de « matériau » de base pour notre intervention pendant la campagne. Le texte des interventions (I. Ramonet, J. Saramago, J. Testart et B. Cassen) est disponible sur le site internet et peut-être récupéré auprès des militants.

Le groupe de travail « interpellation des élus ».

Au cours de sa réunion du 6 février il a commencé à préparer l’intervention pendant les campagnes électorales (Contact : Claude, 02.99.57.12.86) qui vont être un moment fort de notre activité pendant les mois qui viennent : donner notre point de vue sur la chose publique, faire des propositions pour aller vers la démocratie participative, pour favoriser la prise de conscience et avancer dans la construction de nouveaux rapports de force - nationaux et mondiaux - pour faire bouger les choses. Plusieurs pistes ont été proposées : un questionnaire « public », un « parrainage », une présence sur les lieux publics (marché des Lices...). La prochaine réunion aura lieu le mercredi 6 mars à 20H30 à la FSU (Bd Chardonneret). Venez nombreux, il y a du boulot !

Les autres groupes de travail.

Æ Les groupes thématiques (Rapports Nord - Sud ; La guerre ; Décryptage de l’Economie, et Economies Alternatives...) du groupe « Attac Campus » se réunissent au Scaramouche ou au Sablier. Une réunion est prévue sur le bilan de Porto Alegre. Le 27 février, réunion de travail de tous ceux qui veulent s’investir dans Attac campus, salle F17, à 20h. En mars, conférence de Jean-Yves L’hopital (le 13 mars), plus conférence de Serge Halimi ; deux groupes se sont également proposés pour un concert gratuit, à suivre, 20 h, salle F7, à Villejean. Contact : Manu au 06.71.04.49.64.

Le groupe « Eau » qui travaille sur la dimension économique de la gestion de l’eau se réunit le lundi 25 février à 20H30 à la MCE, Bd Magenta. Contact : Anne-Marie : 02.97.27.61.03

Le groupe « Education » se réunit le mercredi 6 mars à 20H30 au Scaramouche : travail sur l’Université, la restauration et les masters de l’économie. Contact : Valérie, 02.99.59.02.31

Le groupe « Santé » : la santé est une des cibles de la mondialisation libérale par le biais de l’AGCS mais également de l’Adpic. Contact : Jeanne Maillot (06.15.36.22.24).

Paroles de « Bibs »

Un film qui fait du bien. Une série d’interviews d’une quinzaine d’ouvrières, ouvriers et techniciens de l’usine Michelin de Clermont-Ferrand. Des interviews articulés autour de citations tirées du lire de François Michelin (c’est son fils qui actuellement dirige le groupe). Des citations traduisant la vision paternaliste de ce dirigeant, la dimension lénifiante de sa morale : " un homme se regarde droit dans les yeux " dit-il. La volonté de se montrer en patron non ostentatoire, humble (il vient en BX à l’usine), toujours habillé de la même façon.... Et à l’opposé, des ouvriers qui ne le connaissent pas, un dit l’avoir vu deux fois dans sa vie et il a vingt ans d’usine ! Mais ce n’est pas tant l’écart entre les propos de François Michelin et celui de ses salariés qui fait du bien, même si cet écart nous renseigne sur " l’emballage " idéologique du discours patronal, c’est surtout d’entendre des salariés s’exprimer sur leur vie dans un bastion d’une des dynasties industrielles françaises, c’est de comprendre leur souffrance au travail, leur désillusion : " en rentrant chez Michelin, comme mon père et mon grand-père, je pensais avoir une progression dans mon métier, et en guise de progression, à la suite de réorganisation et modernisation, je fais un travail moins intéressant, sans qualification... ". Dans une société évoluant entre l’audimat de " Loft Story " et celui des présidentiables, il est important de se rappeler que des salariés en usine existent toujours. Le mythe qu’il n’y a plus d’ouvriers, qu’il n’y a plus de métiers usants et sales ne résistent pas devant leurs témoignages. Certes les ouvriers en nombre ont diminué au regard de la croissance de l’emploi dans les métiers du tertiaires, mais les conditions difficiles de travail en usine perdurent : les cadences, le travail posté et l’usure qu’il produit sur l’individu, les métiers sales (" je garde l’odeur du caoutchouc longtemps après ma sortie ", " il sent mauvais en sortant du travail dit sa femme... "), des ateliers délabrés (douches, sanitaires), une activité qui pollue la rivière qui passe dans l’usine... Ce n’est pas du populisme que de s’émouvoir en entendant leurs propos. Il faut rappeler que ce sont eux qui, dans notre société, fabriquent la valeur (au sens économique du terme) . Et ceci pour gagner 7 000 F. par mois au bout de vingt ans d’usine. Et ceci pour permettre à une entreprise d’être le leader mondial du pneumatique, de délocaliser (de 30 000 salariés à Clermont-Ferrand, ils ne sont plus que 14 000 actuellement). Le gâteau du Produit Intérieur Brut se partage toujours de la même façon : Etat sous forme d’impôts, Profit et Salaires, c’est la taille de la part qui fait la différence. Or la part des profits est grandissante et celle des salaires stagne, a fortiori celle des bas salaires. Quant à la part de l’Etat, ces grandes sociétés par le biais de leur construction financière, entre filiales et holding le plus souvent à l’étranger, participent très peu à l’impôt sur les sociétés, donc très peu au budget de l’Etat au regard de la richesse produite . Ces mêmes grosses sociétés qui délocalisent, achètent et/ou ferment des unités de production pour convenance boursière, les yeux fixés sur le rendement de l’action. Les salariés lisaient les passages du livre partagés entre l’étonnement et l’écoeurement, tant était grand l’écart entre le discours et leur quotidien, s’insurgeant contre l’hypocrisie de " leur " patron. Comme disait l’un d’entre eux : " il roule en BX, qu’est ce que cela veut dire ! il ne pourrait pas rouler en Mercédès comme tous les autres ! ".

La faillite d’ENRON, cas d’école des ravages du néo-libéralisme.

Après le cas de l’Argentine (voir lettre précédente) voici un autre exemple concret des dérives du néo-libéralisme et de la globalisation financière.

Le « mythe » du marché et les compromissions politiques : en moins de 6 semaines, à l’automne 2001 la 7ème entreprise US, image de la réussite et de la modernité (désignée 6 années de suite comme "la société la plus innovante" par Fortune) s’est effondrée comme un château de cartes. Son chiffre d’affaires avait pourtant été multiplié par 3 entre 1998 et 2000 et son cours de Bourse par 10 en 10 ans. "Nous ferons mieux lors de la prochaine décennie", promettait encore son président le 24/10/2001. Enron était engagé dans de gigantesques projets énergétiques au Brésil, en Inde, au Mozambique... " La première entreprise du monde", était-il écrit au mur dans l’entrée de son siège, à Houston.

En mai 1996, Ken Lay, fondateur et président d’Enron, s’adressait aux parlementaires américains en apôtre de la libéralisation du marché de l’énergie. "Ma vision aura un profond impact sur chaque ménage et chaque entreprise aux Etats-Unis", Avant de construire Enron il a été haut fonctionnaire dans l’agence gouvernementale contrôlant l’énergie. Il a ensuite utilisé son carnet d’adresses. Car sa réussite et celle d’Enron, dont le chiffre d’affaires est passé en quinze ans de moins de 5 milliards à plus de 100 milliards $ (près de 110 milliards €), ont été entièrement bâties sur la déréglementation des marchés du gaz et de l’électricité. Son influence politique était considérable : M. Lay est un ami de 20 ans des Bush père et fils et du vice-président Dick Cheney. Il jouait au golf avec Bill Clinton. Le gouvernement est truffé d’anciens employés et consultants du groupe texan : 71 sénateurs sur 100 et 187 députés sur 435 ont reçu des dons d’Enron ; et sur près de 6 millions $ versés depuis 1989, plus de la moitié a consisté en aides indirectes, qui permettent de contourner la loi limitant les contributions. George W. Bush a reçu, pour ses candidatures de 1994 et 1998 au poste de gouverneur du Texas, puis à la Maison Blanche en 2000, 736 800 dollars. Le scandale Enron embarrasse aussi le gouvernement de Tony Blair car il met en lumière les liens étroits tissés entre le New Labour et le commissaire aux comptes de la société énergétique, le cabinet Andersen : "Le Parti travailliste a choisi de nouer des liens extrêmement étroits avec le monde des affaires sur des bases douteuses, en recevant de l’argent et de l’aide de la part de sociétés qui, de leur côté, bénéficient de la politique du gouvernement" écrit la presse. Des équipes d’Andersen ont participé à la rédaction du programme économique de la nouvelle équipe travailliste : imposition des bénéfices excessifs des sociétés, réforme de la taxe sur les gains en capital, partenariat privé-public, etc.... Andersen aurait également servi d’intermédiaire entre le gouvernement et Enron. Selon The Spectator, les responsables du New Labour auraient renvoyé l’ascenseur en levant le moratoire sur la construction de centrales au gaz et en approuvant le rachat, par Enron, de la compagnie d’eau Wessex Water. Au sein du gouvernement, Andersen disposait d’un relais idéal en la personne de Patricia Hewitt, directrice de recherche chez Andersen Consulting entre 1992 et 1997 et actuelle ministre du commerce et de l’industrie.

Pour le monde des affaires, M. Lay était un visionnaire, " le messie de l’énergie"selon The Economist. Il a inventé l’entreprise du " XXIe siècle" et un nouveau métier, avec le mariage du gaz, de l’électricité, des marchés financiers et de l’Internet. Enron n’est pas seulement devenu le N°1 mondial du négoce de l’énergie, mais aussi un groupe de télécommunications, un investisseur, un producteur de papier et de bois et un assureur. La société avait des contrats avec plus de 28 500 clients. Voilà pour l’apparence. L’envers du décor, soigneusement dissimulé, est tout autre. Le métier d’Enron était très risqué et peu rentable, les dettes s’accumulent. Pour masquer son échec, Enron se lance dans une véritable fuite en avant, dissimulant les dettes et les pertes par de nouvelles acquisitions et de multiples partenariats. Tout est fait pour faire monter le cours de Bourse, et pouvoir ainsi continuer à emprunter et à rémunérer généreusement les dirigeants saisis de la fièvre des stock-options. Dès 1997, Enron commence à manipuler ses comptes. Le groupe vend ses intérêts dans une filiale baptisée Jedi (Joint Energy Development Investments) à Chewco Investments, un partenariat qu’il finance de façon détournée avec ses propres actions : 29 dirigeants et administrateurs profitent de leur connaissance de la situation réelle de l’entreprise pour vendre leurs actions Enron avant qu’elles ne valent plus rien. Ils cèdent pour 1,1 milliard $ de titres entre octobre 1998 et novembre 2001. Le groupe annonce, le 16/10/2001, une perte de 618 millions $. Le directeur financier, qui s’est attribué plus de 35 millions $ de commissions, démissionne. M. Lay appelle au secours la Maison Blanche : trop tard. Son chiffre d’affaires de 101 milliards $ en 2000 plaçait la société en compagnie de Citicorp et IBM. Si elle n’avait pas pris en compte la valeur totale des contrats échangés mais seulement les commissions, comme doivent le faire les maisons de courtage, son chiffre d’affaires serait tombé à 6,3 milliards $, le 287e du pays ! Andersen et Enron ont fini par reconnaître avoir détruit des pièces comptables, bien après l’ouverture d’une enquête par la SEC. Un ancien vice-président du groupe, J. Clifford Baxter, qui avait dénoncé les pratiques comptables illégales, s’est suicidé le 25 janvier.

Le capitalisme touché au cœur : en s’effondrant, le courtier, érigé en modèle par la communauté financière, ébranle le corps de doctrine du capitalisme des années 1990. Transparence financière, gouvernement d’entreprise, indépendance des administrateurs, création de valeur : aucun de ces mécanismes n’a fonctionné comme prévu par le « dogme » libéral.

Le monde financier découvre, qu’en dépit des promesses de transparence, il ne sait rien des entreprises. Enron a pu masquer, pendant des années, l’existence de près de 700 filiales en les basant aux îles Caïmans pour en faire le pivot de ses mécanismes de faux-bilan et d’enrichissement personnel. Le conglomérat Tyco, basé aux Bermudes, a pu dépenser 8 milliards de $ (9,2 milliards €) pour racheter 700 entreprises, sans que personne n’en soit informé. Des firmes de télécommunications, comme Global Crossing ou William, ont pu ériger des montagnes de dettes, sans que personne s’en inquiète.

Dernier maillon défaillant de la chaîne de contrôle, les conseils d’administration : ils ont entériné des politiques de fuite en avant ; ils ne se sont pas opposés aux bilans frelatés et aux manipulations d’opinions et de cours ; ils n’ont jamais posé la question de la responsabilité des dirigeants, corollaire des politiques plus que généreuses de distribution de stocks-options. Il sera très difficile de faire comme si la faillite d’Enron n’avait pas eu lieu : d’ores et déjà, le mythe d’une simple auto-régulation des marché semble avoir vécu.

Le danger des fonds de pension : les salariés d’Enron ont tout perdu : leur emploi et leur future retraite, investie via le fonds de pension de l’entreprise en actions Enron - dont la valeur s’est effondrée, en deux mois, de 45$ à 50 cents. Une pratique généralisée aux Etats-Unis depuis 10 ans. Elle explique pour partie le succès de la Bourse. Les 70 millions d’Américains qui détiennent directement ou via des fonds d’investissement des actions ont tous les jours sous les yeux le témoignage d’employés d’Enron ruinés pour avoir trop cru au succès d’une société qui était la 7ème entreprise américaine. Les témoignages de salariés se multiplient : l’un expliquant qu’il a appris son licenciement par un message sur son répondeur téléphonique, l’autre (âgé de 59 ans) que son plan d’épargne retraite, après avoir représenté jusqu’à 750 000 dollars, vaut aujourd’hui à peine 10 000 dollars !!!

Depuis 1997, plus de 730 sociétés cotées aux Etats-Unis ont dû réévaluer en baisse des résultats financiers publiés. Les salariés de groupes comme Lucent, Waste Management ou Xerox ont vu la valeur de leurs fonds de pension divisée par trois après la dégringolade des actions de leurs sociétés. Les employés de groupes aussi prestigieux que Coca-Cola, McDonald’s, Procter & Gamble ou Texas Instruments peuvent s’inquiéter. Plus de 70 % de leurs retraites sont investis dans les titres de leurs entreprises respectives.

RAPPEL, RAPPEL, RAPPEL : la lettre coûtant toujours aussi cher, et notre budget étant toujours aussi modeste, nous continuons à vous solliciter pour une participation financière car c’est le seul moyen de maintenir ce service. Merci à tou(te)s celles/ceux qui ont déjà participé. Les sommes recueillis jusqu’à présent ne permettent pas l’envoi de la lettre sur tous les mois. Nous allons donc « espacer » cette parution. Continuez à Envoyer votre chèque de 8 ( coût de la lettre sur 10 mois), libellé à Attac-Rennes, à Maison du Champ de Mars, Cours des Alliés, 35000 Rennes. La lettre est disponible sur le site Web (une liste spéciale a été créée) : les nouveaux adhérents disposant d’internet ne recevront la formule papier qu’une seule fois

Sur votre Agenda.

Lundi 25 février à 20H30 à la MCE (Bd Magenta)

Réunion du groupe « Eau »

Mercredi 27 février à 20H15 20H30 au café Le Scaramouche (Rue Duhamel)

Soirée-débat à partir de la vidéo « globalisation, violence ou dialogue ».

Jeudi 28 février 2002 à la Maison du Champ de mars à 20H30

Conférence/débat avec Yves SALESSE « Quel sens donner au combat contre le néo-libéralisme ? »

Vendredi 1er mars à 20H15 Film-débat au T.N.B

Projection du film « The Navigators » de Ken Loach suivi d’un débat « Quel service public de transport ferroviaire dans l’Europe libérale ? » animé par le CE des Cheminots et Attac.

Vendredi 1er mars à 20H30 débat à Chateaugiron

Animation du débat sur la globalisation organisé par l’association BABORD de Chateaugiron

Mercredi 13 mars 2002 Faculté de Villejean conférence-débat avec Jean-Yves L’hopital (spécialiste du monde arabe) sur les causes et les conséquences du 11 septembre, organisée par Attac-campus.

Jeudi 14 mars 2002 à la Salle de la Cité à partir de 18H00

Fest Noz organisé avec la Confédération Paysanne et Eaux&Rivières, précédé d’un débat sur le thème "quelle société produit notre agriculture ?"

Jeudi 21 mars à la Maison du Champ de mars à 20H30

« cours/débat » sur la « privatisation des grands services publics »

Mercredi 27 mars à 20H15 20H30 au café Le Scaramouche (Rue Duhamel)

Soirée-débat sur le thème « l’eau : bien public mondial, enjeu planétaire » à partir de la vidéo « Water Bomb ».

Jeudi 18 avril mars à la Maison du Champ de mars à 20H30

« cours/débat » sur le manifeste d’Attac pour les élections

Samedi 27 et dimanche 28 avril à la Halle Martenot

Participation à l’initiative d’Archipel « Vivre et Consommer autrement »

Jeudi 7 mars 2002, 20h30, Maison du Champ de Mars
Réunion mensuelle publique d’Attac

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