Lettre de mai 2002 (n°30)

mercredi 1er mai 2002, par Webmestre

Lettre de mai 2002

La lettre d’Attac-Rennes

N°30-Mai 2002

Association pour la Taxation des Transactions financières pour l’Aide aux Citoyens


Attac-Rennes, Maison du Champ de Mars, 7 cours des alliés - 35000 Rennes

Faire barrage à l’extrême droite et se battre pour un "autre monde"

Une très grosse affluence à la réunion mensuelle du jeudi 2 mai et un débat "riche et animé" sur la situation politique après le 1er tour des élections présidentielles en France.

Le score électoral du premier tour de l’élection présidentielle constitue un séisme politique. La montée de l’extrême droite constitue une avancée des idées racistes, sexistes, de la xénophobie, de l’hétérosexualité comme norme obligatoire. Elle conforte les thèses ultra libérales, elle représente enfin un péril pour la démocratie, remettant en cause les droits conquis par les salariés, les femmes, les immigrés, les mouvements sociaux. Un tel résultat sanctionne lourdement les gouvernements qui ont depuis vingt cinq ans accompagné la mise en place du néolibéralisme. Plutôt que d’accuser "l’éparpillement des candidatures à gauche", il faudrait s’interroger sur les effets de la politique libérale menée par nombre de gouvernements successifs depuis 20 ans (privatisations massives, déréglementation, financiarisation de l’économie, refus d’augmenter significativement les minima sociaux, baisse des impôts sur les hauts revenus, fiscalité de faveur pour les stock options, justification des licenciements de convenance boursière, complaisance envers les OGM, etc.). Cette politique ne cesse de répéter aux citoyens qu’il n’y a pas de choix et que le marché nous impose des "réformes nécessaires". Autant de politiques et de décisions dénoncées dans les mouvements sociaux et les manifestations anti-globalisation (500 000 manifestants à Gênes, plus de 400 000 à Barcelone contre l’Europe libérale). Après ce matraquage idéologique incessant, comment s’étonner que de trop nombreux citoyens de ce pays se sentent dépossédés de leur avenir au point de renoncer à tout repère républicain ?

Dans son Manifeste, ATTAC rappelait la nécessité pour nos élus de se réapproprier le pouvoir de décider : l’avenir ne doit être abandonné ni à la Bourse, ni aux fonds de pension, ni à la Commission de Bruxelles, ni à l’OMC, ni au G8. Cette exigence citoyenne a été totalement étouffée par les médias et les partis de gouvernement pendant la campagne électorale. Voici seulement quelques semaines, lors du sommet européen de Barcelone, Lionel Jospin et Jacques Chirac acceptaient l’accélération du processus de libéralisation de l’énergie et l’augmentation de cinq années de l’âge de départ à la retraite, sans organiser le moindre débat au parlement. Les questions vitales ont été absentes de la campagne officielle, en particulier l’Europe libérale et la mondialisation capitaliste. De plus, nous considérons que ceux qui ont basé cette campagne sur l’insécurité et la peur portent une lourde responsabilité : ils ont offert un boulevard à l’extrême droite qui a fait de cette question son fonds de commerce depuis des années.
Dans l’immédiat, il est décisif de réduire au maximum le poids électoral de l’extrême droite. Ennemi de la démocratie, le multimillionnaire Le Pen a pour projet économique un ultra-libéralisme qui dépasse les rêves les plus fous du Medef (fin du SMIC pour les jeunes, liberté totale des licenciements, suppression de la retraite à 60 ans, impôt sur le revenu supprimé et remplacé par une augmentation de la TVA). Et son seul projet politique démagogique basé sur la haine, la xénophobie et l’exclusion est l’antithèse de toutes les valeurs que nous défendons !

Au lendemain de ce second tour, s’il faut se féliciter de la défaite sans appel du candidat d’extrême-droite, il ne faut pas oublier qu’il a encore mobilisé sur son nom plus de 5,5 millions de suffrages, dont beaucoup viennent des milieux populaires précarisés. C’est à eux que l’action politique doit se consacrer en priorité, afin de contribuer à la délepénisation des esprits. Or certains commentaires entendus au soir du second tour donnent à penser que cette urgence sociale n’a pas été réellement perçue, pas plus que le message exprimé, dès le premier tour, par les voix qui se sont portées sur les candidatures démocratiques rejetant la mondialisation libérale - et dont, au passage, il faut signaler que le total était nettement supérieur à ceux dont a bénéficié le Premier ministre sortant...

Pour des responsables qui semblent avoir peu appris en quinze jours et beaucoup oublié en quelques minutes, l’amoncellement de bulletins de vote " Jacques Chirac " ferait en quelque sorte fonction de rite

expiatoire de l’affront Le Pen. Aussi, après deux semaines, ils pourraient refermer la parenthèse et revenir tranquillement à la case départ.

Une telle attitude constituerait une véritable provocation à l’égard des millions de citoyens qui se sont mobilisés ces derniers jours, et en premier lieu à l’égard des jeunes qui, au-delà de l’aversion pour les effrayantes élucubrations lepénistes, ont témoigné de leur soif de justice, de solidarité et de fraternité. C’est-à-dire de l’inverse de ce que proposent les libéraux de tout poil. Un simple rafistolage à la marge des programmes du premier tour, que les piteux résultats qu’ils ont obtenus devraient pourtant disqualifier, exacerberait davantage la crise, déjà dramatique, de la représentation politique.

Au-delà, cette situation appelle réactions, résistances, construction d’un vaste mouvement pour en analyser les causes et surtout , reconstruire une perspective, reconstruire l’espoir. Nous avons besoin de débattre le plus largement possible. Ce processus de résistance s’est mis en marche au soir même du premier tour : manifestations de jeunes, débats spontanés dans la rue ont exprimé la volonté largement partagée de ne plus subir, de réagir, de se réapproprier l’espace public. Avec tous les mouvements sociaux, il faut élargir et renforcer ce processus de résistance. Dans ce cadre, les mouvements sociaux dans leur diversité ont une responsabilité particulière. Faire échec à l’extrême droite, reconstruire une perspective démocratique passe d’abord par la prise en compte des situations sociales, des inégalités, du vécu de celles et ceux qui ont subi l’impact de la mondialisation libérale, de celles et ceux qui ont subi et affronté les répressions sans oublier les oppressions séculaires patriarcales. C’est aussi le rejet des politiques patronales et gouvernementales qui ont accompagné cette mondialisation, le refus des exclusions qu’elles ont provoquées dans toute la société en commençant par l’école. Il faut multiplier les rencontres, les débats et les mobilisations afin d’occuper largement et durablement l’espace public, de délégitimer l’extrême droite, de s’approprier un terrain solidaire et démocratique, de construire des alternatives aux politiques libérales et social-libérales. Casser les dynamiques de haine, de peur et de discriminations, préparer et organiser nos luttes, réhabiliter l’espoir. Les associations et mouvements qui partagent ces interrogations et ont participé à ce combat doivent essayer d’organiser sans perdre de temps des points de rencontre, en multipliant les "Forums de rue" autour de locaux associatifs, de cafés citoyens et politiques, de bourses du travail, de mairies, en multipliant les mobilisations, les lieux de parole, de responsabilité et d’initiative. En conjuguant leurs voix, en discutant toutes et tous ensemble et non chacun dans son coin, sa structure, ils peuvent faire reculer la peur, donner corps aux propositions dont ils sont porteurs dans leur propre diversité dans les domaines économiques, sociaux, politiques, écologiques. Ils peuvent se faire entendre, peser sur le rapport des forces, sur les enjeux économiques et sociaux à venir, préparer, tous ensemble, l’avenir que nous voulons. Et ce, d’autant plus que la droite annonce déjà des attaques en règle contre les retraites et contre les services publics. Ce mouvement peut se construire en un nouveau "tous ensemble". Ces mobilisations unitaires doivent se développer dans les jours et les semaines qui viennent. Les défilés du 1er mai constituent d’évidence un point fort de convergence et de visibilité, tant en province qu’en région parisienne. Toutes et tous ensemble, jeunes, salariés, précaires," sans ", exclus, handicapés, immigrés, militants en lutte contre les effets de la mondialisation libérale, minorités sexuelles, nous pouvons battre Le Pen dans les idées, dans les urnes et dans la rue.

Dans ces conditions, Attac réaffirme son refus de la poursuite, voire de l’aggravation des politiques libérales mises en oeuvre ces dernières années, le plus souvent au nom des impératifs de la mondialisation libérale ou de " contraintes " européennes élaborées pour la circonstance, et qui ont conduit le pays à la situation actuelle. À cet égard, l’Europe mérite mieux que le hold-up dont elle a fait l’objet de la part des partisans affichés ou honteux de la soumission aux diktats de marchés. Et, pour les populations laissées pour compte, en France et dans le reste du monde, en premier lieu au Sud, Attac avance une autre vision de la mondialisation, celle d’une planète solidaire.

Toutes et tous ensemble, nous pouvons et nous devons construire les fondations d’une authentique alternative et imposer nos propres valeurs. Un autre monde est possible, plus juste, durable, solidaire : par nos mobilisations, il s’agit maintenant de le construire.

Appel : Attac est présent dans le comité de vigilance remis en place à Rennes avec des organisations , des partis et des syndicats. Suite au second tour le comité se maintient et souhaite continuer les actions en lien avec les quartiers. Ainsi, l’idée d’une expo itinérante, lieu de débat est apparue. Si vous avez gardé les pancartes, les tracts ou autres objets exhibés dans les manifestations anti-Le Pen et si vous avez pris des photos, merci de nous contacter pour nous les prêter.

De plus, une soirée débat serait organisée le vendredi 24 mai à Maurepas et au Blosne.

Pour tout renseignements suplémentaires : Valérie : 02-99-38-64-35

Séville 2002 : plus fort qu’à Barcelone

Plusieurs comités locaux commencent à organiser des départs pour les manifestations à Séville qui auront lieu les 21 et 22 juin prochain, sommet européen de clôture de la présidence espagnole (mise en discussion des services qui doivent être prioritairement déréglementés afin de proposer la liste à l’OMC). Calendrier prévisionnel :Jeudi 20 juin : Journée d’action globale contre l’Europe du capital, actions décentralisées mais coordonnées ; Vendredi 21 juin : Manifestation des immigrés contre l’Europe-forteresse. Evénement à caractère ludico-festif. ; Samedi 22 juin : Forum alternatif de réflexion, d’analyse et de convergence des personnes et des luttes ; Dimanche 23 juin : Manifestation contre l’Europe du capital.

Nous allons essayer d’organiser un déplacement (local ou régional). Nous pouvons envisager également un rassemblement à Rennes le samedi 22 juin en soutien aux manifestations de Séville. Pour la préparation de cette mobilisation, Attac-campus a invité Christophe AGHITON le mercredi 15 mai afin que .

Contre la barbarie et pour le respect du droit international en Palestine

Pendant la campagne électorale l’horreur et la répression continuent en Palestine. Au Proche-Orient comme ailleurs, seul le respect du droit international peut permettre de sortir de l’impasse. Et les résolutions de l’ONU sont claires : retour aux frontières de 1967, retrait total israélien des territoires occupés, création d’un Etat palestinien ayant Jérusalem-Est comme capitale, et coexistant en paix avec un Etat hébreu dont la sécurité doit bénéficier d’une garantie internationale. Les manifestations du 6 et 13 avril ont été des moments importants de lutte pour une paix juste et durable. Attac continuera à participer à ce combat et appelle en particulier à la manifestation prévue le mardi 7 mai à 18H00, Place de la mairie à Rennes. D’autres initiatives sont prévues fin mai.

"Criminalisation" du mouvement social : mondialisons la lutte pour mondialiser l’espoir

Plus de 13000 militants syndicaux sont victimes de la répression tous les ans. Lors de la dernière réunion mensuelle d’Attac, une pétition de soutien à l’ancien secrétaire départemental du syndicat SUD Ptt de Rennes (condamné personnellement pour divulgation d’informations "confidentielles" lors du conflit du Centre de tri en 1998) a été largement signée.

Les militants qui ont fauché le champ de maïs OGM de Chasné/Ilet en juin dernier sont convoqués individuellement par la police. Il faut se préparer. Rappelons-nous les lourdes condamnations qui ont frappé les militants à Valence. Il faut continuer ce combat car l’incarcération de José Bové risque d’avoir lieu entre le 6 et le 16 mai suite à une convocation qui ne lui sera adressée que 48 h à l’avance. Dans ce cas, il faudra réagir en manifestant massivement contre cet embastillement.

De Millau et de toute sa région, la Confédération Paysanne a prévu d’accompagner José Bové et les 10 militants condamnés, dans une marche, jusqu’à la prison de Montpellier. Partout ailleurs ils appellent à manifester massivement pour protester contre cette incarcération. Le type d’action qui est prévu en Ille-et-Vilaine : rassemblement devant le PARLEMENT DE BRETAGNE (siège de la Cour d’Appel) le soir à partir de 20h30 pour le débaptiser en palais de l’injustice et surtout faire une manifestation festive avec restauration sur place : galettes-saucisses, pique-nique géant... Dès l’annonce de l’emprisonnement si vous voulez soutenir la Confédération paysanne, contactez nous sur le portable afin que vous la date du rendez-vous devant la Parlement

Si José Bové est en taule, une manifestation nationale sera organisée à Montpellier le samedi 1er juin contre l’embastillement de nos libertés et contre la répression des mouvements sociaux : mondialisons la lutte pour mondialiser l’espoir.

Sur votre Agenda.

Mercredi 15 mai 20H30 : préparation de la mobilisation pour Séville organisé par Attac-Campus : Soirée débat animé par Christophe AGUITON (membre du CA d’Attac) à 18h30, amphi Renan, Université Rennes 2, avenue Gaston berger

Jeudi 16 mai 20H30 à la FSU (Avenue Chardonnet)

Réunion du groupe "Interpellation des élus" : suite de l’action sur les élections

Jeudi 16 mai 20H30 à la MCE (Bd Magenta)

Réunion du groupe "Eau" : "remunicipalisation de la gestion de l’eau à Rennes"

Mercredi 22 mai à 20H30 au café Le Scaramouche (Rue Duhamel)

Soirée-débat "La publicité à l’école" à partir de reportages issus de l’émission"Cas d’école". Un dossier préparé par José Le Bourhis concernant la publicité à l’école est en cours d’élaboration. Il sera bientôt sur le site d’Attac Rennes

Jeudi 23 mai 20H30 à la FSU (Avenue Chardonnet) : Réunion du CA d’Attac-Rennes

Mercredi 29 mai à 20H au Tambour à Villejean (Avenue Gaston berger, près de l’arrêt de métro) Conférence-débat avec Ignacio RAMONET organisée par Attac-Campus, sur son dernier livre (guerres du 21è siècle)

Samedi 1er juin : manifestation de soutien aux militants emprisonnés (Bové, condamnés de Valence...) (détail de l’action à préciser : manifestation à Montpellier ? à Rennes ?...)

Mercredi 12 juin 2002, 20h30, Maison du Champ de Mars (salle Brekilien) Assemblée générale annuelle statutaire d’Attac-Rennes.

Du 20 au 23 juin : contre-sommet et manifestation à Séville à l’occasion du sommet européen (détail de l’action à préciser)

Manifestation à Rennes le samedi 22 juin (détail de l’action à préciser)

Jeudi 6 juin 2002, 20h30, Maison du Champ de Mars :

Réunion publique mensuelle

Assemblée générale des adhérent(e)s d’Attac-Rennes.

Elle se tiendra le mercredi 12 juin à 20H30, Maison du Champ de mars (salle Brekilien) à Rennes.

* Participation : les adhérent(e)s à jour de leur cotisation 2002. A cet effet, nous mettrons en place un accueil qui enregistrera les adhésions et ré-adhésions.

* Pouvoir : pour les personnes dans l’impossibilité de se déplacer. Chaque personne présente à l’AG ne peut, en plus de son vote, en cumuler qu’un.

* Election du Conseil d’Administration : le mandat des élu(e)s est de 2 ans. Tous les adhérent(e)s à jour de leur cotisation peuvent se présenter. Dès à présent, vous pouvez faire acte de candidature en écrivant à Attac-Rennes, Maison du Champ de Mars, Cours des Alliés, 35000 Rennes. Les inscriptions se feront jusqu’à l’ouverture de la séance, à 20h30.

Nous souhaitons élargir le Conseil d’Administration, en particulier en direction d’Attac-campus. Il est actuellement composé de 21 membres :

* 10 sortants : Mélanie Chauvin, Anne-Marie Daniel, Valérie Faucheux, Yves Gloux, Gérard Hédé, Christine Jamet, Albert Loch, Marcel Ménardais, Pierrick Robin, Yannick Villalon.

* 11 en 2è année : Yves Bonny, Véronique Cardin, Raymonde Carré, François Derminon, Claude Dumont, Jean-Pierre Escaffre, Michel Gicquel, Jean-Louis Métivier, Sophie Robert, Sylvain Ségal, Jean-Mac Vanhoutte.

* Les votes : Rapports d’activité et de trésorerie, rapport d’orientation, élection au CA.

Rapport d’activité du 1/5/2001 au 30/4/2002

Avec à peine 4 ans d’existence, analysé par de nombreux observateurs attentifs comme " phénomène de société ", Attac s’inscrit durablement dans le paysage social et politique local, national, européen et international. Au 1/1/2001, nous étions 285 adhérent(e)s sur Rennes et 500 dans l’Ille et Vilaine. Au 1/4/2002, nous sommes 785 sur le département et 375 à Rennes.

1) Bilan interne de l’association

- Poursuite des réunions mensuelles publiques, qui cette année encore, ont connu une forte, voire très forte, affluence.

- Poursuite de la diffusion de la lettre mensuelle d’Attac-Rennes, lien entre tous les adhérents qui ne disposent pas d’internet (450).

- Poursuite du travail au travers de deux groupes

" interpellation des élus " très actif lors de la campagne des Municipales par l’interpellation des maires sur les OGM en partenariat avec la Confédération Paysanne et lors de la Campagne des présidentielles

" Cours/débats/formation " extrêmement appréciés d’adhérents et non adhérents soucieux de mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent.

les thèmes suivants ont été étudiés : Penser globalement, agir localement, le néolibéralisme, les paradis fiscaux, la libéralisation des services (AGCS).

- Poursuite de trois groupes thématiques :

1 Sur l’eau (privatisation, mécanismes et enjeux de la pollution, prix de la dépollution, les grands groupes et la gestion de l’eau).

2- l’éducation ( les nouvelles technologies, libéralisation de la formation continue tertiaire, la réforme de l’éducation et le libéralisme.

3- La culture (participation à l’invitation de Caméra à un débat sur les multiplex).

- Création de deux nouveaux groupes thématiques

le pouvoir dans l’entreprise (licenciements pour convenance boursière)

Groupe " Santé "

- Création d’un groupe sur les campus de Villejean, Beaulieu, Centre

2) Activités publiques du groupe

2-1)- Conférences :

"Taxe Tobin et réforme des institutions" de Dominique Plihon

"Mondialisation et drogue" d’Eduardo Mackenzie et Alain Dépériou

"L’AGCS" de Marc Delepouve

"La Financiarisation des Entreprises" Jacques Nikonof

"Quel sens donner au combat contre le néo-libéralisme" Yves Salesse

2-2)- Projection film/débat :

1- En partenariat avec le TNB (300 personnes)

" Ressources humaines" Quelle place pour les salariés dans l’entreprise ?

"la sociologie est-elle un sport de combat ?"de Pierre Carle puis débat sur " les intellectuels et l’engagement " Eric Neveu et Yves Bonny

"Paroles de BIBS" de J. Lemaire-Darnaud suivi d’un débat sur le devenir des salariés dans le cadre de gestions patronales historiques

"The Navigator " de Ken Loach , débat sur les conséquences de la dérèglementation et les privatisations (avec le CE des Cheminots)

2- Au Scaramouche ( entre 20 et 50 participants)

"Dollar, FMI, Tobin, Nasdaq et les autres" (production attac) les rouages de la spéculation.

"Révélation$" de Denis Robert, débat sur les paradis fiscaux.

"les paysans et la mondialisation" le nouveau cycle de l’OMC à Doha.

"le cartable de Big Brother" Libéralisation de l’éducation (OMC).

"Water Bomb" : question de l’eau

"Etat des services publics"

2-3)- Initiatives en partenariat

- Participation aux manifestations " Contre la barbarie et pour une paix durable et au collectif " contre la logique de guerre " créé sur Rennes à l’initiative d’une quinzaine de partis, mouvements, syndicats et associations suite aux évènements du 11 septembre et au conflit en Afghanistan et en Palestine "

- Participation au " comité de vigilance contre l’extrême droite " sur Rennes suite à l’arrivée de Le Pen au 1er tour des élections. Appel aux manifestations des 24/27 avril et 1er mai

- Organisation d’un Fest-Noz en mars 2002 avec la Confédération Paysanne, et Eaux et Rivières, précédé d’un débat sur le thème de " l’Eau "

2-4)- Initiatives locales propres

- Tables de presse, animations, informations, rencontres avec l’opinion place de la Mairie lors des échéances de Porto Alegre et Doha.

- Interpellation de l’Opinion : distribution du manifeste d’attac place des Lices

- Implication dans la campagne des Présidentielles : participation aux meeting des Verts, du PCF et interpellation de Lionel Jospin

- Multiples interventions d’informations à la demande de lycées, d’associations...

- Organisation de déplacement à Bruxelles à l’occasion du Conseil de l’Europe de Décembre.

2-5)- Initiatives régionales à dimension nationale

- 9 juin 2001 : " Etonnants Paradi$ "Manifestation, meeting et conférences (800 participants) à St Malo et Jersey autour de la dénonciation des paradis fiscaux. A l’origine de cette initiative, 13 comités locaux d’attac dont celui de Rennes

2-6)- Initiative nationale et locale

- 9 juin : Manifestation nationale à Paris : Attac dénonce et met en avant "les licenciements de convenance boursière ".

- A Rennes, plusieurs initiatives sont prises, attac appelle au boycott des produits Danone (actions Centre Leclerc, Alma ...)

- Janvier 2002- Participation au meeting au Zénith

- 9 Mars 2002 : à l’initiative d’attac Rennes, réunion à Rennes, des différents groupes locaux du Grand Ouest, avec en perspective, un débat sur l’organisation et le fonctionnement d’attac, le renouvellement du CA national,

2-7)- Action de soutien à Jean François Piquôt, traduit devant les tribunaux par la Chambre d’Agriculture d’Ille et Vilaine qui perd son procès.

3) Attac campus : compte rendu d’activités année 2001-2002

Le groupe campus a démarré à l’automne 2001 sur les différents campus rennais et a rencontré une très forte réponse au départ, puisque les premières réunions ont réuni entre vingt et cinquante personnes sur chacun des trois sites (Beaulieu, Centre et Villejean) et que plus de 150 étudiants ont donné leurs noms et leurs coordonnées au cours des premières réunions. Par la suite, le nombre de présents a fondu au fil du temps, pour différentes raisons, dont des défauts d’organisation qui ont fait l’objet d’un travail de réflexion et de structuration au second semestre, lequel devrait permettre de préparer plus efficacement la prochaine rentrée universitaire.

Principales activités de l’année :

* réunions de travail sur une base mensuelle afin de structurer les activités du groupe ;

* groupes thématiques sur les rapports Nord-Sud, le commerce équitable, les théories économiques, contre la logique de guerre, ainsi que sur l’éducation et la santé (dans le cadre d’Attac-Rennes) ;

* diffusion d’un tract auprès des personnels enseignants et IATOS et réunion commune enseignants-étudiants ;

* tables de presse régulières, surtout à Villejean ;

* ouverture d’une liste de discussion Internet ;

* déplacement à Bruxelles à l’occasion du sommet européen de décembre ;

* conférences avec Serge Halimi (Quand la gauche essayait) en partenariat avec les amis du Monde diplomatique, avec Jean-Yves L’hôpital (sur les suites du 11 septembre), et avec Ignacio Ramonet (Guerres du XXIe siècle) en partenariat avec les amis du Monde diplomatique et la librairie Planète Io ;

* projection du film " Le cartable de Big Brother " et débat avec Pascal Plantard et Yves Bonny ;

* soirée-débat autour de Porto Allegre et de la crise en Argentine avec Étienne Lecomte , Pascal Grimaldi et Camille Mouroux ;

* vente de café Max Havelaar à Villejean par le groupe commerce équitable ;

* un projet de journal a fait l’objet de plusieurs réunions ; finalement il a été décidé de repousser son lancement à l’automne.

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