Lettre de novembre 2002 (n°33)

vendredi 22 novembre 2002, par Webmestre

Comme d’habitude, une assistance nombreuse à cette réunion mensuelle du
jeudi 7 novembre, dont le thème central de débat était le Forum Social
Européen de Florence. La réunion a debuté par une présentation du
calendrier des actions diverses prévues et une intervention de
différentes associations.


Information, Solidarité, Actions : pas de temps mort à Rennes

Exploiter n’est pas jouer : le Collectif35 « De l’Ethique sur
l’Etiquette » lance sa campagne sur les jouets qui culminera à Rennes
par une série d’actions les samedi 30 novembre et dimanche 1er
décembre. Son but est de promouvoir les droits humains au travail : en
sensibilisant les consommateurs sur les conditions de travail et en
incitant les entreprises à créer un « label social » (respect des droits
sociaux fondamentaux). Pour en savoir plus :
www.ethique-sur-etiquette.org

Pour la solidarité et la vie, contre la stigmatisation et la
discrimination. Dans le cadre des journées mondiales contre le Sida,
l’association « Mille Horizons » organise une série d’actions sur Rennes
(voir agenda), en particulier l’émission « Regards croisés du Nord au
Sud » : pour la 1ère fois, c’est l’Afrique qui parle pour elle-même et
se montre face au Sida. Le Sud dit au Nord les effets d’un des fléaux
les plus terribles qu’a connu l’humanité ; 20 ans après son apparition,
cette pandémie tue chaque jour 10000 personnes dans le monde’ Le Nord se
soigne ; le Sud se contamine de plus en plus ? Pour tout contact :
Association Mille Horizons, 99 allée Saint-Hélier 35000 RENNES ; 02 23
44 04 73 1000horizons@wanadoo.fr

Collectif anti-guerre sur Rennes : (pour l’instant CGT, PCF, Etincelle,
MRAP, LCR, JCR, France-Palestine, TEAG, Verts, Mt pour paix, ...). La
prochaine réunion est fixée au lundi 18/11 à 18h30 au local de la fédé
du PCF, 30 rue Louis Hemon. Lors de la réunion du 4/11 , il y a eu un
débat au sujet de l’appellation de ce collectif qui avait été mis en
place il y a un an. "Collectif contre le terrorisme et la logique de
guerre pour un monde de justice et de paix". Différentes sensibilités
s’expriment selon les participants : -Débat sur positionnement des
termes de terrorisme, d’impérialisme... , -débat sur guerre Irak, mais
aussi Tchéchénie, Palestine, Afghanistan... est-ce que le collectif se
positionne sur tous ces conflits, ou se restreint-il à Irak actuellement
Bref : débat en cours sur la vocation et le périmètre de couverture du
collectif dans ce contexte 2002. action en cours : projet de lettre en
préparation pour aux parlementaires en Ile-Vilaine : pour demander à
chacun son positionnement si vote sur éventuelle participation militaire
de France si conflit armé en Irak

action envisagée : une conférence-débat sur Rennes avec un intervenant
vers début décembre. Envisagé Françis WURTZ, député européen, PCF,
président du "groupe gauche unie européenne". Contact en cours et
recherche de salle type OSCR , ou MQ Villejean, ou Fac Villejean. Le
collectif national prévoit une journée nationale d’action contre la
guerre le samedi 14 décembre. Le collectif rennais va réfléchir sur
actions locales s’intégrant dans ce cadre.


Quelques nouvelles des groupes de travail d’attac-Rennes

« Attac Campus » : c’est parti, et bien parti, le groupe se structure de
plus en plus ! Les compte-rendus des groupes thématiques sont
disponibles sur la liste et sur le site. Un groupe s’est constitué pour
réaliser un brochure de présentation d’Attac (national, local, campus)
et la liste pour la tenue des tables de presse s’organise. Plusieurs
idées ont été émises pour les finances (encourager les adhésions bien
sûr, mais aussi développer des actions du type vente de café « commerce
équitable »’). Attac-Campus participe concrètement aux actions en cours
(collectif « Contre la guerre », le FEET ?). Contact : Eddy :
02.99.33.21.58 ou Coline (06 21 80 70 76)

Le groupe « interpellation des élus » se réunit le jeudi 21 novembre à
20H30 à la FSU pour préparer, entre autres, une action au sujet de
Mitsubishi. Contact : Claude, 02.99.57.12.86.

Le groupe « eau » se réunit le mercredi 4 décembre à 20H30 à la MCE pour
discuter, entre autres, d’une action sur la remunicipalisation de
l’eau. Contact : Sophie, 02.23.30.28.24.

A Attac aussi, il faut renouveler son adhésion Même à Attac nous ne
devons pas oublier de renouveler notre adhésion : actuellement (après la
mise à jour d’octobre) on est seulement à 444 adhésions (renouvellements
et adhésions nouvelles) sur un fichier de 883 noms (environ 50% , alors
qu’au plan national les renouvellements seuls représentent un taux de
63%). La participation aux actions, c’est essentiel, mais l’adhésion
c’est important !


Forum Social Européen : une autre Europe est possible ? contre le néolibéralisme, la guerre et le racisme

Même les organisateurs n’avaient pas imaginé un tel succès. Près de
60 000 personnes, soit 3 fois plus que prévu, ont participé au premier
Forum social européen qui s’est tenu à Florence du 7 au 10 novembre. A
travers les débats menés dans des salles pleines à craquer ? des jeunes,
en majorité ? s’est dessiné plus précisément l’idéal européen que
proposent les militants du mouvement contre la mondialisation libérale :
une sorte de "modèle en creux" de l’Europe qui se construit aujourd’hui
et dans laquelle la conversion au libéralisme économique des
gouvernements, de droite comme de gauche, sape les acquis sociaux les
uns après les autres. Un processus plus démocratique.

"L’Europe se construit sur un déficit de démocratie sans la
participation de ses opinions publiques", a déploré le juriste italien
Luigi Ferraioli, en critiquant la démarche de la Convention chargée de
formuler le projet de future Constitution européenne. "Notre Forum
constitue la première grande discussion de masse sur le processus
constituant de l’Europe", a-t-il ajouté. Au final, les revendications
privilégient l’adoption d’une Charte des droits sociaux allant au-delà
de celle adoptée avec le traité de Nice. Concrètement, elles demandent
un alignement par le haut des différents droits européens, "chaque
acquis social devant être considéré comme un seuil au-dessous duquel il
est interdit de descendre". Au nom de l’universalité des droits inscrite
dans la Déclaration des droits de l’homme, les immigrés résidant en
Europe devraient pouvoir prétendre au même traitement que les citoyens
de l’Union.

La défense du service public et de l’intérêt général.

Le bilan de vingt années de politiques de privatisations menées en
Europe, est "catastrophique, que l’on parte d’une situation des services
publics dégradée comme le rail britannique ou au contraire satisfaisante
comme la Poste suédoise", explique Pierre Khalfa, d’Attac-France. A
chaque fois c’est une logique purement financière qui l’emporte,
entraînant la fin de l’égalité (géographique et tarifaire) des citoyens
et la mise à mal de l’aménagement du territoire. L’Europe économique qui
se construit exclusivement sur une généralisation de la concurrence
conduit à mettre de côté l’intérêt général. Pour inverser cette logique,
il faut soustraire du champ du marché des secteurs comme l’éducation et
la santé. Il y a urgence à se mobiliser sur ce thème pour éviter que la
négociation au sein de l’OMC, à Genève, d’un accord AGCS sur la
libéralisation des services n’aggrave cet état de fait.

Le refus de la précarité.

Le constat est unanime sur l’ensemble du continent : la précarité de
l’emploi s’est accrue, faisant grossir une catégorie de citoyens aux
trajectoires de plus en plus instables. La révision récente des codes du
travail dans plusieurs pays européens dans le sens d’une plus grande
flexibilité ainsi que la mise sous conditions de plus en plus
restrictives des allocations chômage ont été vivement dénoncées par ceux
qui se sont regroupés sous la bannière des "No vox" (les
"sans-voix"). Ils réclament l’instauration d’un revenu minimum européen.

Une fiscalité qui taxe davantage le capital.

L’instauration d’une taxe Tobin à l’échelle du continent reste
d’actualité mais le combat contre le dumping fiscal auquel se livrent
les Etats de l’Union pour attirer capitaux et entreprises fait aussi
partie des priorités. Harmonisation de l’impôt sur les sociétés sur un
taux plus élevé que la moyenne européenne actuelle, impôt sur la fortune
et taxation plus forte des transactions boursières à travers un impôt de
Bourse européen sont quelques-unes des idées qui ont été avancées comme
pendant à une baisse des impôts indirects (TVA) qui, par définition,
touche proportionnellement davantage les faibles revenus.

Une première dans l’histoire d’un mouvement social méfiant envers les
formations politiques

Une rencontre officielle entre le mouvement anti-globalisation et les
partis de gauche a été organisée, le 8 novembre : dans une salle de plus
d’un millier de personnes, Bernard Cassen d’Attac-France, le britannique
Chris Nineham, de Globalize Resistance, Vittorio Agnoletto, du mouvement
social italien, se sont assis à la même table qu’Olivier Besancenot, de
la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Hans Ströbele, des Verts
allemands, Elio di Rupo, du Parti socialiste belge, et côté italien,
Fausto Bertinotti, du parti communiste Rifundazione, et Rosi Bindi, de
la démocratie-chrétienne. Au programme de la rencontre, une question
posée avec prudence : une collaboration entre partis politiques et
mouvements sociaux est-elle possible ? "Attac est né de la carence des
partis et des syndicats, a rappelé Bernard Cassen. Nous avons répondu à
une démarche qui ne trouvait pas d’offre et nous avons contribué à
changer le paysage civique dans plusieurs pays européens. Mais nous
commençons seulement à imprégner les partis politiques, et pas du tout
les gouvernements." Ce constat ne le conduit pourtant pas à plaider pour
un rapprochement : chacun doit jouer son rôle et rester
indépendant. Vittorio Agnoletto s’est montré encore plus catégorique :
"Le dialogue ne peut se construire qu’avec une gauche qui refuse la
guerre et condamne les institutions financières internationales ; il
n’existe pas de possibilité de troisième voie. Nous ne sommes pas un
mouvement réformiste, nous sommes un mouvement radical." Cette
condamnation de la social-démocratie européenne, accusée d’avoir mené
les mêmes politiques économiques libérales que la droite, est largement
partagée au sein des mouvements présents à Florence. Le député européen
Harlem Désir veut pourtant croire que les militants réunis à Florence ne
constituent "pas un mouvement antipolitique". Selon lui, les socialistes
doivent trancher leur débat interne, et "cesser d’opposer réformisme et
contestation". Il dénonce aussi "l’état lamentable" du parti socialiste
européen, dont le seul dénominateur commun finit par être "le moins
disant social" et le "moins disant européen".

Les partis de la gauche radicale et les Verts proches des mouvements
citoyens se sentent évidemment plus à l’aise dans cette forteresse où
les drapeaux rouges dominent. Tout en reconnaissant "qu’ils attendaient
ce débat depuis longtemps", comme l’a souligné Olivier Besancenot,
chacun s’est gardé de visées hégémoniques. "Vous nous donnez une grande
leçon politique en créant un mouvement où il est possible d’être
ensemble tout en étant différent", a reconnu, en vieux militant, Fausto
Bertinotti. "Ce n’est que quand les mouvements sociaux agiront aux côtés
des partis, que ces derniers auront assez de force pour changer le cours
de la mondialisation", a expliqué de son côté le Vert allemand.

Un million de manifestants « pour la paix ».

« Le premier Forum social européen qui s’est achevé, dimanche 10
novembre, au lendemain d’une marche géante contre la guerre en Irak, a
montré la capacité du mouvement antiglobalisation à se
structurer. Florence devait passer un samedi en enfer. Les Cassandres de
l’Union des commerçants et du gouvernement Berlusconi l’avaient prédit
avec insistance, contre l’avis des élus, le maire, Leonardo Dominici, et
le président de la région, Claudio Martini, tous deux de l’opposition de
gauche. En fait, Florence a vécu quelques heures au paradis en compagnie
de nuées de jeunes "antiglobalisation" mêlés aux militants de la
puissante Confédération générale italienne du travail (CGIL) et à ceux
de nombreuses associations pacifistes : 500 000 manifestants selon les
autorités, le double selon les organisateurs du Forum social et de cette
marche ? "contre la guerre en Irak, pour une autre Europe" ? qui a eu
lieu sans aucun incident. Le cortège aux mille visages a défilé en
musique pendant sept heures et sur 7 kilomètres, de la forteresse
médiévale jusqu’au stade, à travers les quartiers de la ville faisant
ceinture autour du centre historique, volontairement délaissé. Une
volonté commune s’affiche, portée par les colombes de papier, les
banderoles colorées, les chansons lancées par des groupes de musiciens
sur des camionnettes et les slogans : "Non à la guerre en Irak !" » écrit
Le Monde qui poursuit : "Qu’ils sont gentils !", s’extasient des
habitants installés à leur fenêtre... Un vrai coup de jeune, tellement
inhabituel dans "leur" Florence. "Je suis un Florentin content d’avoir
hébergé le Forum social européen", lit-on sur une pancarte suspendue à
un balcon. Ailleurs, pendent des draps blancs en signe de soutien aux
manifestants, selon la mode lancée par les "mères courage" de Palerme
contre la mafia. Une locomotive faite de planchettes et portée par
quatre employés des chemins de fer illumine le ciel de sa fumée de feux
de Bengale. "Faisons l’amour, pas la guerre !", lit-on sur un
drapeau. "La nourriture n’est pas une marchandise", affiche-t-on un peu
plus loin. "Dieu est avec nous, prions pour la paix", exhortent de
jeunes catholiques, nombreux aussi à se mobiliser. Clôturant le cortège,
50 000 militants de la CGIL encadrent les délégations de Fiat avec, en
tête, celle de Termini Imerese, en Sicile, en lutte pour l’emploi ?La
foule géante, composée de mini-rassemblements, ne se donne pas de
leader, mais salue au passage plusieurs personnalités qu’elle applaudit
pour des actions dans lesquelles elle se reconnaît. On hèle, en hurlant,
Gino Strada, le chirurgien italien célèbre pour son travail humanitaire
à Kaboul et président de l’association Emergency. "Que l’Europe se mette
hors du camp de la guerre. Et s’ils veulent la faire, qu’ils la fassent
sans nous !", lance-t-il, avant d’aller saluer ses "camarades" de la
CGIL... Coleen Kelly, une jeune femme frêle arrivée le matin même de New
York, vient serrer la main de Strada, d’Epifani et de Cofferati, au nom
de l’Association des familles de victimes du 11 septembre 2001. Tout un
symbole. Pour Christophe Aguiton, d’Attac-France, "le défi de Florence
était de lier la nouvelle génération d’activistes née à Porto Alegre
avec les organisations traditionnelles européennes, comme les
syndicats. Il me semble que nous sommes en train de réussir notre
pari" ?"Loin de Gênes", "Peace", "Pace", "Paix" : l’ambiance est à
l’image des slogans. Rien à voir avec l’atmosphère de Gênes, en
juillet 2001... Samedi à Florence, les manifestants sont habillés comme
tous les jours, à quelques signes distinctifs près : un petit
autocollant sur la veste ou le blouson, rond comme un panneau de sens
interdit, qui barre le passage à une bombe.

L’ennemi, c’est la guerre, et le libéralisme occidental bien
identifié. "Wanted Terrorist Number One, Bush !", "Avec la complicité de
Mac Donald’s, Boeing", peut-on lire sur des tee-shirts oranges.

L’heure du concert arrive. Sur la scène du stade, le maire de Florence
remercie d’une voix tendue par l’émotion et la fatigue. "C’est à vous,
les jeunes, qu’il faut dire merci. Florence, par sa culture et sa
civilité, a su vous accueillir, ce qui donne tort à ceux qui nous
disaient qu’elle n’était pas adaptée au Forum."


Sur votre Agenda

- Mardi 19 novembre, à 20H30 à la Salle de la Cité (10 rue Saint Louis) :
soirée-débat sur « la cohérence des revendications sociales mondiales
et le développement durable » organisée dans le cadre de la semaine de
la solidarité mondiale

- Mercredi 20 novembre à 20H30 Maison du Champ de Mars (cours des
alliés) Cours-débat sur le thème du FSE

- Jeudi 21 novembre à 20H30 à la FSU (Avenue Chardonnet)
Réunion du groupe Interpellation des élus

- Mardi 26 novembre : Soirée Pierre CARLES au TNB organisée par le TNB en collaboration avec Attac-Rennes :
* à 19H00 : film de Pierre Carles PAS VU PAS PRIS
* à 21H00 : film de Pierre Carles ENFIN PRIS ?

A l’issue de la projection, débat animé par Attac-Rennes sur le
Thème : « Médias et Démocratie » avec Pierre Rimbert (Sociologue au
Centre de Sociologie Européenne)

- Mardi 26 novembre : 20h30 à la Maison Internationale (7, Quai
Chateaubriand), débat organisé par Survie-Rennes, dans le cadre de la
Semaine de la Solidarité Internationale avec François Lille,
économiste, membre du Conseil Scientifique d’ Attac et Président de l’
Association Biens Publics à l’échelle mondiale

- Mercredi 27 novembre à 20H30 au café Le Scaramouche (Rue Duhamel)
Soirée-débat sur le thème de « La Santé » à partir d’une vidéo

- Jeudi 28 novembre 20H30 à la FSU (Avenue Chardonnet)
Réunion du CA d’Attac-Rennes


Actions de l’association « Mille Horizons » dans le cadre de la journée
mondiale de lutte contre le Sida

- Vendredi 22 novembre, Maison de quartier de Villejean, à 20H00 :
projection de l’émission Spéciale Sida « Regards croisés du Nord au
Sud »

- Vendredi 29 novembre, Maison Internationale de Rennes (7 quai
Chateaubriand), à 20H00 : soirée d’échanges pour réagir, comprendre,
engager des actions de solidarités en direction des pays du Sud

- Samedi 30 novembre, Place de la Mairie à Rennes : forum associatif de
12H30 à 17H00 ; manifestation à 17H00

- Dimanche 1er décembre, Salle de la Cité (10 rue Saint Louis), de 15H30
à 22H00 : Fest-Deiz de Solidarité (fonds destinés à la coopération
avec les pays du Sud)


- Samedi 30 novembre à 15H30, Place Sainte Anne à Rennes : le
Collectif35 « De l’Ethique sur l’Etiquette » organise un défilé de rue
avec des Pères Noël Ethiques

- Dimanche 1er décembre : le Collectif35 « De l’Ethique sur l’Etiquette »
tient un stand d’information lors des Marchés du Monde, Halle Martenot
à Rennes

- Samedi 30 novembre 2002 - dimanche 1er décembre : assises nationales
d’Attac à La Rochelle

- Mercredi 4 décembre à 20H30 à la MCE (Bd Magenta)
Réunion du groupe Eau

- Samedi 14 décembre : journée d’action nationale contre la guerre en
Irak (peut-être une Manifestation à Rennes : détail de l’action à
préciser)

- Jeudi 5 décembre 2002, 20h30, Maison du Champ de Mars
Réunion mensuelle publique d’Attac

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