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Des voix qui ouvrent l’horizon
A écouter : Pour sortir de la "grande régression", conférence par Jacques Généreux


Jacques Généreux

Conférence de Jacques Généreux à Orléans, le 03 novembre 2010, organisée à l’occasion de la parution de son livre, "La grande régression" (avec la présence bienveillante du Parti de Gauche et de Utopia).

Jacques Généreux est économiste et professeur à Sciences Po. Il est également Secrétaire national à l’économie du Parti de Gauche.

Présentation de l’ouvrage :

« Durant les vingt premières années de ma vie, j’ai grandi dans un monde où le destin des enfants semblait naturellement devoir être plus heureux que celui de leurs parents ; au cours des trente suivantes, j’ai vu mourir la promesse d’un monde meilleur. En une génération, la quasi certitude d’un progrès s’est peu à peu effacée devant l’évidence d’une régression sociale, écologique, morale et politique, la « Grande Régression » qu’il est temps de nommer et de se représenter pour pouvoir la combattre.

« Car la première force des malades et des prédateurs qui orchestrent cette tragédie est leur capacité à présenter celle-ci comme le nouveau visage du progrès. Et leur première alliée, c’est la perméabilité des esprits stressés. À l’âge de la démocratie d’opinion, les réactionnaires ne peuvent se contenter de démolir l’acquis des luttes passées en faveur d’une vie meilleure pour tous ; il leur faut aussi anesthésier les résistances, susciter l’adhésion ou la résignation de leurs victimes ; ils doivent remporter une bataille culturelle dont l’enjeu est de nous faire aimer la décadence. » […]

« En dépit des apparences et de son titre, ce livre n’est pas pessimiste ! Il dit au fond que la voie du progrès humain est connue et possible. Il annonce que nous sommes allés à peu près au bout de toutes les impasses des temps modernes. Tant et si bien qu’au bout de la Grande Régression où nous voilà bientôt rendus, l’humanité devra bien, d’une manière ou d’une autre, prendre un autre chemin. La seule question est de savoir s’il nous faudra pour cela endurer la régression jusqu’à l’effondrement, ou si une nouvelle majorité authentiquement progressiste pourra engager une Grande Transformation démocratique : celle qui nous sortira de la dissociété de marché pour nous emmener vers la société du progrès humain. »

Jacques Généreux.

* L’annonce de la soirée est ici.


01-L’importance d’examiner le fonctionnement social sous l’angle anthropologique. Panorama historique de l’intérêt porté à l’homme.


02-Un bref rappel du travail entamé avec les ouvrages précédents : nous vivons dans une "dissociété" qui dissout les liens sociaux ; comment nous en sommes arrivés à accepter l’isolement néolibéral ? Alors que nous devons viser une "autre société", qui prendra en compte les données anthropologiques induisant des principes de fonctionnement pour une société de progrès.


03-Nous connaissons des sociétés individualistes-néolibérales, communautarisées ou totalitaristes. Mais une société de progrès doit permettre d’articuler harmonieusement la responsabilité individuelle et l’appartenance à un groupe.


04-Malgré le chemin engagé au moment de l’après-guerre, les politiques abandonnent l’effort de compréhension du fonctionnement social.


05-Il y a 30 ans, le pouvoir néolibéral-conservateur instaure la guerre de tous contre tous, à toutes les échelles.


06-La désagrégation des cercles de socialisation, le délitement de l’intérêt général et la promotion de l’autonomie forcent au resserrement sur la dernière cellule : la famille. L’école elle-même est devenue un lieu de formation à la compétition.


07-La "Grande Régression" comme période historique : depuis 30 ans, le plein pouvoir donné aux détenteurs du capital a provoqué un mouvement de marche arrière de l’organisation sociale : compétition et profit au détriment de la démocratie, de l’écologie, de la morale...


08-Réponse 1 - Comment les politiques ont volontairement délégué le pouvoir à la finance.


09-Réponse 2 - L’importance du diagnostic : cerner les responsables pour ne pas se tromper d’action. Le vrai pouvoir reste politique. Un seul pays peut changer les choses en prenant quelques mesures simples.


10-Réponse 3 - Il n’y a pas assez d’argent pour mener les réformes : quoi répondre ?


11-Réponse 4 - D’un point du vue anthropologique, nous arrivons en fin d’une période : celle du laissez-faire et de l’affirmation de la liberté individuelle.


12-Réponse 5 - La renaissance : se baser sur des principes "éternels" pour une république alliant la nécessité collective et le respect de la diversité.


13-Réponse 6 - Quelle initiative à prendre face au pouvoir de l’argent (suite à l’histoire Cantona).



Nous écrire : attac45@attac.org

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